L’infertilité est un problème qui touche près d’un couple sur six et qui est en constante progression. Est considérée par l’OMS comme infertilité une absence de grossesse après 12 mois de rapports réguliers sans contraception.
La PMA une solution de la deuxième chance
Si vous n’arrivez pas à avoir d’enfant pour cause d’infertilité, vous pouvez avoir recours à une technique de PMA (Procréation Médicalement Assistée). Bien que la PMA ne soit pas infaillible elle permet à 350 000 enfants par an, dans le monde entier, de voir le jour.
La PMA peut prendre diverses formes comme des traitements hormonaux, FIV, FIV-ICSI, insémination… Elle n’est cependant pas accessible à tous car il faut remplir certaines conditions pour y avoir droit.
Les causes de l’infertilité, les conclusions de la science
Avant de commencer à traiter l’infertilité il faut avant tout en définir l’origine, les médecins procèdent donc à des examens en commençant par les organes génitaux et jusqu’au cerveau.
Comment en sont-ils arrivés à étudier le cerveau ? Tout simplement car une découverte de 1940 a démontré que la fertilité dépendait de l’hypothalamus. Cette glande située à la base du cerveau est primordiale pour notre survie car elle régule la température de notre corps, la faim, la soif, nos émotions, le sommeil mais aussi notre comportement sexuel et la reproduction.
Les hormones responsables de la stimulation de nos gamètes sont sécrétées et libérées sous l’hypothalamus et finissent aux ovaires/testicules. Ce sont ces hormones qui sont à l’origine du bon fonctionnement de notre cycle de reproduction.
Les étapes menant à la maturation sexuelle comportent 2 phases critiques : une lorsque l’on est nourrisson et une lors de la puberté. Notre fertilité se joue donc dès la naissance.
Contre quels facteurs lutter ?
Face à l’infertilité de nombreuses questions se posent : que changer à notre mode de vie ? Comment booster sa fertilité ? Qui consulter ? Comment se faire accompagner ? Il faut avant tout observer les causes.
Les causes de l’infertilité sont d’origines extérieures comme intérieures, ces facteurs sont appelés les perturbateurs endocriniens. Parmi ceux-ci on compte : le stress, l’alimentation, le tabac, les produits chimiques, les ondes, médicaments etc.
Le plus important d’entre eux serait en fait, selon l’OMS, le stress. En effet ressentir du stress au moment de l’ovulation serait responsable d’environ la moitié des échecs à tomber enceinte. Notre psychologie, jusque là relayer au second plan par rapports aux autres facteurs, tient donc un rôle central et nécessite un accompagnement et une prise en charge pour les couples souffrant d’infertilité.