Première mondiale: La MIV (maturation in vitro) permet à une femme avec une ménopause précoce d’accoucher de jumeaux

Première mondiale: La MIV (maturation in vitro) permet à une femme avec une ménopause précoce d’accoucher de jumeaux

Première mondiale: La MIV (maturation in vitro) permet à une femme avec une ménopause précoce d’accoucher de jumeaux

 

 

La maturation in vitro

 

La maturation in vitro (MIV) est une nouvelle méthode efficace de procréation assistée. Le principal avantage de cette technique est que la femme n’a pas besoin de prendre d’hormones pour la stimulation ovarienne ou bien encore d’hormones synthétiques de stimulation folliculaire avant le jour du prélèvement d’ovocytes, contrairement aux cycles de FIV classiques. De plus, cette technique nécessite beaucoup moins de temps que la FIV classique.

 

 

Première mondiale

 

En 2019 a eu lieu une première mondiale: la première naissance obtenue grâce à la MIV à l’hôpital Jean-Verdier AP-HP de Bondy (Seine-Saint-Denis). Cette méthode a permis à une jeune femme de 35 ans souffrant d’insuffisance ovarienne auto-immune autrement dit de ménopause précoce d’accoucher de jumeaux. La patiente produisait des anticorps qui réagissaient contre ses ovaires et qui détruisaient sa fonction ovarienne. Cela ne lui permettait donc pas d’avoir droit à une aide médicale à la procréation classique. Ni stimulation ovarienne par des injections d’hormones induisant la maturation des ovocytes, ni cryopréservation de tissu ovarien n’étaient possibles pour elle.

 

Les équipes du Professeur Michaël Grynberg et du docteur Christophe Sifer, sont à l’origine de cet exploit médical. Ils ont pour cela prélevé les ovules immatures de la patiente par ponction ovarienne via le vagin et sous contrôle échographique et les ont fait maturer au laboratoire par la technique de la MIV pour lui permettre d’avoir une grossesse.

 

Cette technique arrive dans un contexte où elle est le seul champ d’application pour beaucoup d’indications de prises en charge dans les matières d’oncofertilité et au sens large de préservation de la fertilité. Les équipes du Professeur Michaël Grynberg et du docteur Christophe Sifer, ont alors démontré que la MIV peut constituer une réelle alternative en matière de préservation de la fertilité féminine.

 

 

Nouveaux espoirs

 

La MIV permet donc d’apporter de nouveaux espoirs aux femmes pour lesquelles la stimulation ovarienne n’est pas envisageable.

Enfin, d’autres grossesse issues de MIV sont actuellement en cours. Elles sont suivies au centre d’Assistance Médicale à la Procréation (AMP) de l’hôpital Jean-Verdier AP-HP.