PMA : quelles sont les évolutions en 2018 ?

PMA : quelles sont les évolutions en 2018 ?

Pour les couples qui souffrent d’infertilité, la procréation médicalement assistée (PMA) est une source d’espoir pour devenir parents. Apparue au début des années 80, cette pratique médicale n’a cessé d’évoluer depuis. Don d’ovocytes, insémination artificielle avec donneur, FIV… zoom sur les avancées des techniques de PMA en 2018.

Les techniques actuelles visent notamment à améliorer les taux de réussite de la PMA grâce au tri des embryons

On ne peut pas parler des avancées dans le domaine de la procréation médicalement assistée sans parler de la sélection des embryons. Bien que cette dernière continue à être limitée par la question de la bioéthique, les techniques actuelles visent notamment à améliorer les taux de réussite de la PMA grâce au tri des embryons. C’est le cas de l’analyse génétique qui permet de réduire le nombre de fausses couches en analysant les embryons et en ne réimplantant que ceux qui sont dits « normaux ».
Au-delà de ladite analyse, une découverte récente stipule également que réimplanter les embryons au 5ème jour de leur développement, et non pas au 3ème jour comme auparavant, permet d’éliminer les embryons anormaux. En effet, ces derniers ne tiendraient pas jusqu’à ce stade.
Par ailleurs, ce n’est plus seulement la qualité de l’embryon qu’on peut mieux définir aujourd’hui dans le cadre d’une PMA. Dorénavant, il est aussi devenu possible de choisir le nombre d’embryons à transférer. Celui-ci dépend notamment de l’âge de la femme : un seul embryon avant 35 ans, deux embryons après 35 ans et trois embryons après 40 ans. Cette technique permet d’optimiser les chances d’aboutir à une grossesse.

Des tests simples permettent aujourd’hui d’évaluer la qualité de la réserve ovarienne

Une autre grande avancée en matière de PMA est l’amélioration des techniques de stimulation et de prélèvement des ovocytes.
Quand on sait que la réussite des traitements de PMA dépend notamment de la qualité des ovocytes, des tests simples permettent aujourd’hui d’évaluer la qualité de la réserve ovarienne. Ces tests permettent de savoir s’il faut ou non recourir à l’AMP en se basant sur les résultats. Par exemple, si le taux de FSH au 3ème jour du cycle est bas et que le taux d’AMH est élevé, c’est un signe favorable.
Les techniques de stimulation ovarienne ont aussi connu une évolution. L’injection des hormones est facilitée par l’invention de stylos injecteurs qui peuvent être utilisés par soi-même. En outre, des appareils échographiques performants permettent aujourd’hui d’avoir des images plus précises des ovocytes. Ceci permet de les ponctionner rapidement quand ils arrivent à maturité.
Enfin, que les embryons soient congelés ou frais, les chances de grossesse sont désormais les mêmes. Cette évolution est due à la découverte d’une nouvelle technique de congélation plus performante et moins altérante : la congélation par vitrification.