5 millions de naissances dans le monde par FIV depuis 1978

 

 

Louise Brown a vu le jour le 25 juillet 1978 à l’hôpital d’Oldham au Royaume-Uni. C’est le premier « bébé éprouvette » c’est-à-dire à naître de fécondation in vitro (Fiv) grâce à Robert Edwards, prix Nobel de médecine en 2010 et décédé en avril 2013.

 

Depuis Louise Brown quelque 5 millions de bébés sont nés dans le monde grâce aux techniques de fécondation in vitro. Ce chiffre se base sur les chiffres des Fiv répertoriées à travers le monde de 1978 à 2008, et sur des estimations pour les trois années et demi suivantes pour lesquelles aucune statistique n’est encore disponible.

 

Le premier bébé éprouvette en France s’appelle Amandine et elle est née le 24 février 1982 à l’hôpital Foch de Suresnes grâce à la collaboration du biologiste Jacques Testart et du gynécologue René Frydman accompagnés du professeur Jean-Marc Ayoubi (chef de service de la maternité).

 

 

350 000 bébés éprouvettes par an

 

Selon la Société Européenne de Reproduction Humaine et d’Embryologie (ESHRE), 350 000 bébés par an sont conçus par fécondation in vitro, soit 0,3% des 130 millions d’enfants qui naissent dans le monde.

 

Selon les chiffres fournis à Istanbul, près d’1,5 million de Fiv au sens large (incluant la technique de l’ICSI, la micro-injection directe d’un spermatozoïde dans l’ovocyte) sont pratiquées dans le monde chaque année, dont un tiers en Europe.

 

L’ICSI, mise au point en 1992 consiste à injecter un seul spermatozoïde dans l’ovule, est l’une des innovations ayant amélioré les taux de réussite de la Fiv.

 

 

Une technique qui fonctionne une fois sur trois

 

Le taux de succès d’un cycle de traitement s’est quand à lui stabilisé à 32% de grossesse par embryon transféré. Cette technique fonctionne donc une fois sur trois.

De plus l’ESHRE relève également des efforts pour éviter les grossesses multiples.

Le nombre de triplés nés à la suite d’un Fiv est tombé à moins de 1% et celui des jumeaux en dessous de 20%.

 

La Fiv est une fécondation qui se fait à l’extérieur du corps de la femme. Elle se réalise en laboratoire d’où le nom de « bébé éprouvette » donnés à ces bébés. Cette fécondation fut l’objet d’une vive polémique à ses débuts, la procréation médicale assistée (PMA) s’est néanmoins imposée au cours du temps comme un traitement efficace pour de nombreux couples qui souffrent de stérilité. Les techniques se sont grandement améliorées au fil des années avec une hausse des taux de grossesses.