Si en matière de reproduction, on parle souvent des prédispositions de la femme à avoir d’enfants, on oublie que l’homme y tient aussi un rôle important. Comme la femme, il a une horloge biologique qui régit sa capacité à procréer.
Qu’est-ce que l’horloge biologique ?
- Chez la femme
La femme naît avec un nombre défini d’ovules qui diminue progressivement au fur et à mesure que son âge avance. À l’approche de la ménopause, les risques de fausses couches augmentent et il lui est de plus en plus difficile de concevoir d’enfants. La femme ne peut plus procréer pour de bon une fois qu’elle atteint la période de la ménopause.
- Chez l’homme
Le mécanisme est à peu près le même chez l’homme même s’il continue à produire des spermatozoïdes tout au long de sa vie. En effet, avec l’avancée de l’âge, sa fertilité se décline également même si en théorie, il peut toujours concevoir des bébés. C’est pourquoi, sa capacité à avoir d’enfants est également régie par son horloge biologique.
L’âge, un critère de fertilité chez les hommes
Effectivement, plus l’homme est âgé, plus il lui est difficile de devenir père. Passés ses 25 ans, ses chances de concevoir un enfant dans les 6 prochains mois diminuent de 2 % tous les ans. Avoir un partenaire âgé réduit ainsi les chances d’une femme de tomber enceinte, quel que soit son âge à elle. C’est aussi le cas si une différence d’âge de 5 ans et plus existe entre les deux.
Les hormones masculines baissent avec l’âge
Même si ce n’est pas aussi flagrant que chez les femmes, les années impactent aussi négativement sur le système reproducteur masculin. L’homme peut être sujet à une baisse de testostérone, de DHEA et d’estrogène, mais pas d’une manière aussi brutale. Une baisse de fertilité en découle, appelée déficit androgénique lié à l’âge et qui peut devenir pathologique. Une fécondation in vitro peut ainsi échouer si le père est âgé de 40 ans et plus. La cause probable est la qualité altérée de la morphologie des spermatozoïdes.
Ce qu’il faut faire pour optimiser cette fertilité
Pour y pallier, il faut adopter une hygiène de vie saine, avec une alimentation équilibrée, sans trop de graisses saturées. Les expositions aux pesticides et aux polluants organochlorés, des perturbateurs endocriniens sont aussi déconseillés. Il en est de même pour le port de pantalons trop près du corps qui risquent de faire élever la température des testicules et de les comprimer. En cas de surpoids, il peut être efficace d’en perdre. Il est également nécessaire d’arrêter le tabac et l’alcool en excès et de faire du sport.