Comment l’insuffisance ovarienne peut-elle être prise en charge?

Comment l’insuffisance ovarienne peut-elle être prise en charge?

Se traduisant par une baisse de la production d’ovocytes par l’ovaire avant même la ménopause, l’insuffisance ovarienne est l’une des principales causes d’infertilité chez la femme. Découvrez comment elle est prise en charge.

 

Ce que l’on entend par insuffisance ovarienne

L’insuffisance ovarienne est, comme son nom l’indique, un état où le nombre de follicules présents sur l’ovaire à chaque cycle d’ovulation est inférieur à la normale. S’ils sont en règle générale au moins une dizaine, en cas d’insuffisance ovarienne, on en compte moins de cinq. Elle apparaît souvent 10 ans avant la période de la ménopause, entraînant une chute de la fertilité. On distingue trois types: l’insuffisance ovarienne débutante, celle totale et l’insuffisance ovarienne prématurée.

 

Les causes de l’insuffisance ovarienne

Selon son type, l’insuffisance ovarienne a plusieurs causes. Tout d’abord l’âge le nombre de follicules baissant avec l’âge. Des facteurs génétiques peuvent aussi entrer en compte, de même pour certains facteurs environnementaux comme les perturbateurs endocriniens.

 

Les symptômes de l’insuffisance ovarienne

Une insuffisance ovarienne se manifeste de plusieurs manières, toujours selon son type. Pour les femmes qui en sont en insuffisance ovarienne depuis la naissance, elle se présente par l’absence de puberté, donc des règles, appelée également aménorrhée primaire. C’est aussi le cas pour une IOP causée par une anomalie génétique. L’aménorrhée secondaire est un autre symptôme, l’arrêt brusque des règles après un celui d’une contraception ou d’une grossesse. L’insuffisance ovarienne débutante ou occulte, elle, se manifeste par des règles irrégulières. Des bouffées de chaleur, des troubles de l’humeur, de la fatigue et de l’insomnie sont aussi les signes d’une insuffisance ovarienne.

 

Son traitement

Actuellement, il est impossible de traiter ou de rétablir une ovulation normale chez une femme atteinte d’insuffisance ovarienne. On peut seulement atténuer ses symptômes et limiter ses risques de complication sur le cœur et les os. Pour cela, il faut prendre des substituts hormonaux qui pallient la carence en œstrogène. Dans certains cas, on peut miser sur le développement d’un peu de follicules de la femme atteinte grâce aux traitements d’induction d’ovulation, mais cela n’est toujours pas efficace. Sinon, la FIV avec don d’ovocytes peut toujours marcher dans le cadre d’une AMP ou assistance médicale à la procréation.