Dès l’annonce d’une infertilité, le stress apparaît et va s’amplifier lors du recours à la Procréation Médicalement Assistée. Les enjeux sont nombreux et le processus est long, ce qui impacte l’aspect émotionnel. Il est important de savoir que le stress ressenti joue un rôle sur l’état psychologique et engendre des changements du taux hormonal et des effets secondaires liés aux traitements. Pour traverser cette étape sans stress il va donc falloir apprendre à le gérer.
Les effets du stress sur le métabolisme :
Notre corps réagit directement à nos émotions, une connexion se crée entre le corps et l’esprit. Lors de période fortement stressante, notre corps peut avoir des agissements qui nous permettent de ressentir que quelque chose est bouleversé dans notre métabolisme. Le stress peut avoir comme conséquences des cycles sans ovulations, des cycles irréguliers et même une absence totale de règles (aménorrhée). La présence d’adrénalines, l’hormone que libère notre corps lorsque nous sommes stressés indique à notre corps que les conditions pour débuter une grossesse ne sont pas optimales. Lors de période forte en stress la libido peut être dégradée.
La meilleure solution pour contrer l’anxiété est d’être bien informé. Dans un premier temps, apprenez à connaitre et comprendre votre corps. Par la suite, rassemblez le maximum d’informations sur le traitement proposé en vous documentant sur le sujet et n’hésitez pas à poser des questions à la clinique d’accueil. Si vous êtes bien informé, vous chasserez le stress inutile.
L’impact du stress sur les traitements en FIV (fécondation in vitro) :
Lors des traitements en FIV, le stress peut impacter vos résultats. Il peut avoir un effet sur la qualité des ovocytes mais aussi sur l’évolution de la grossesse. Lorsque les hormones relatives au stress augmentent, les cellules de la granulosa (présentent dans le follicule) sont affectées et réduisent donc la qualité des ovocytes. Il est important de préciser que la qualité des ovocytes est importante dans le traitement et fait partie des premières causes d’échec.
De nombreuses études ont démontré l’effet du stress lors de l’implantation.
La fonction immunitaire est modifiée, d’après une étude publiée sur « Futura Science » « une période de stress intense et régulier modifie l’expression des gènes présents dans les globules blancs. Ces cellules modifiées sont alors sujettes à des réactions immunitaires excessives pouvant conduire à une inflammation. » Il faut donc chasser ce stress pour augmenter les chances dés l’implantation.
D’après des chercheurs de l’université de Zurich, si la femme enceinte ressent beaucoup de stress durant la grossesse alors le métabolisme du placenta peut-être impacté.
Comment dire « stop » au stress ?
Le fait de nous répéter à maintes reprises de ne pas être stressé ne fonctionne pas, bien au contraire il peut avoir l’effet inverse. Il existe différentes manières d’éradiquer le stress, en voici quelques-unes :
Massage antistress :
le massage shiatsu, il se réalise par pression des doigts le long des méridiens d’acupuncture débloque l’énergie des zones corporelles contractées, mais aussi le mental en redonnant confiance. Il se fait tonique le matin et plus calmant le soir.
Méditation :
la première vertu de la méditation va être de chasser le stress, elle a un impact positif sur le corps. Elle permet d’améliorer la partie immunitaire et de limiter les infections. Il existe tout un tas de méditation (Bouddhique, Zazen, Transcendatale…)
Yoga :
pratiquer du yoga régulièrement peut aider à l’amélioration de votre charge de stress, vous allez apprendre à rester calme et détendu. De plus, il peut être fortement positif afin d’affronter des événements émotionnels